En ce moment

La Corrèze

La Corrèze fait partie de la région Limousin, située à l'ouest du Massif central.
Ses départements limitrophes sont la Creuse et la Haute-Vienne, le Cantal, le Puy-de-Dôme, le Lot et la Dordogne.
Département de transition entre l'Aquitaine et le Massif central, la Corrèze voit son altitude s'élever graduellement du bassin de Brive au plateau de Millevaches, véritable château d'eau de l’Aquitaine. Ce relief explique la très grande variété des climats corréziens. La Montagne culmine à 987 m au mont Bessou. Les plateaux sont creusés par des vallées encaissées qui se dirigent vers la Dordogne, revivifiant le relief comme aux cascades de Gimel. Au sud-ouest de la Corrèze, le bassin sédimentaire de Brive mérite son surnom « porte du midi ». On y trouve des collines de grès comme à Collonges-la-Rouge.

http://lacorreze.com/
http://www.tourismecorreze.com/

Lac de la Triouzoune

À la frontière entre les communes de Neuvic et Liginiac, à l’est de la Corrèze, le lac artificiel de la Triouzoune s’étend sur 410 ha. Profitant de l’important réseau hydrographique de la région, le lac a été créé par la construction du barrage hydroélectrique de Neuvic qui débuta en 1942 et fut mis en service en 1945. Il est alimenté par la Triouzoune, rivière qui prend sa source sur le plateau de Millevaches, à proximité de Meymac.
Des nombreuses activités nautiques et de loisirs labélisées : Label « Pavillon Bleu », « Handiplage », « Station Verte de vacances », « Famille plus nature », « Station Sport Nature ».

www.pavillonbleu.org
http://www.handiplage.fr/
http://www.stationverte.com/
http://www.familleplus.fr/fr/le-label
http://www.sportsnature-correze.fr/
http://www.pnr-millevaches.fr/
http://www.tourismemeymac.fr/

Musées, visites et randonnées

Ruines du Château de Ventadour à Egletons
http://www.chateau-ventadour.com/

Musée de la résistance Henri Queuille
http://www.musee-henriqueuille.com/

Centre d’Art contemporaine Meymac
http://cacmeymac.com/

Musée du Président Jacques Chirac à Sarran
http://www.museepresidentjchirac.fr/

Musée de la Tannerie et du Cuir à Bort-les-Orgues
http://www.musee-du-cuir.com/

Barrage hydroélectrique de Bort-les-Orgues (visite gratuite)
http://www.bort-les-orgues.com/index.php/tourisme/le-barrage.html

 

Visite virtuelle du barrage

Barrage de l’Aigle (visite gratuite)

Tours de Merle

Fermes médiévales en Xaintrie

Randonnées

Plus de 500 randonnées en Limousin

« La Dordogne de villages en barrages » reliant Bort-les-Orgues et Argentat
Randonnée exceptionnelle dans les Gorges de la Haute-Dordogne de 150km de long.

Les Gorges de la Haute Dordogne

Les gorges de la Dordogne sont le canyon creusé par la Dordogne, entre Bort-les-Orgues (Corrèze), en amont, et Argentat (Corrèze) en aval. Longues de plus de 80 kilomètres, elles séparent en partie les départements de la Corrèze à l'ouest, et du Cantal à l'est.
Les gorges abritent de nombreux ouvrages hydroélectriques.

Admirer les Gorges de la Dordogne, implique un retour en arrière au temps des gabarres... Réputée navigable à partir à partir de Spontour, elle était « flottable » à partir de Bort-les-Orgues.
Il fallait alors des embarcations légères et facilement manœuvrables dans les courants rapides et les passages dangereux de la Dordogne. Méandres serrés, gorges étroites, énormes rochers, chutes d'eau soudaines... Les dangers ne manquaient pas !
En plus d'être dangereuse, la navigation était très ponctuelle et ne durait que quelques semaines dans l'année quand le niveau de l'eau n'était ni trop bas pour supporter les charges ni trop haut avec ses courants violents.
Il faut aussi savoir que les « gabarres du Haut-Pays » étaient vendues comme bois de chauffage à l'arrivée, il n'était pas possible de les remonter dans le courant et il n'y avait pas de chemin pour les tirer !
La construction des barrages hydroélectriques le long de la Haute-Dordogne a permis de dompter les flots impétueux du fleuve : plus de crues, un cours apaisé qui se prête aujourd'hui à d'agréables promenades... en gabarres, mais les conditions sont autrement plus sécurisées !
Villages pittoresques, histoire des Ventadours, superbes châteaux, grands lacs, paysages sublimes, cette partie de la Corrèze est un enchantement.

Bort-les-Orgues

Surplombé par les « Orgues », ces impressionnantes coulées de lave phonolithique surplombent la Ville et la Vallée de la Haute-Dordogne (classée réserve mondiale « Homme et Biosphère » par l’UNESCO) sur plus de 2 kilomètres de longueur.
Ce phénomène géologique, vieux de plus de 15 millions d'années, a créé de magnifiques falaises en forme de tuyaux d'une hauteur de plus de 100 mètres. Avec une altitude de 789 mètres, les Orgues de Bort sont l'un des plus beaux panoramas du Massif Central avec un point de vue exceptionnel à 180 degrés sur les Monts d'Auvergne, le Puy de Sancy et les Monts du Cantal.

Le barrage de Bort est un ouvrage impressionnante de type poids-voute. Il mesure à la base 80 m, en hauteur 120 m et en longueur 350 m. 470 millions de m3 d’eau stockée s’étirent sur 20km de longueur.
Le lac de Bort se classe parmi les plus grande retenues artificielles d’Europe.
Le château de Val (XVème siècle) s’affirme comme une forteresse emblématique de la Vallée de la Dordogne.

Le Parc Naturel Régional de Millevaches en Limousin

http://www.pnr-millevaches.fr/
Ce parc situé au cœur de la région Limousin s'étend sur les départements de la Corrèze, de la Creuse et de la Haute-Vienne et rayonne sur plus de 3 300 km². Sur ce vaste Plateau de Millevaches, dit "des mille sources", l'eau est la première richesse naturelle avec les landes à bruyères, zones humides et forêts anciennes de feuillus. Ici, tourbières, ruisseaux et rivières des bassins de la Loire et de la Dordogne abritent de nombreuses espèces remarquables.
Croix monumentales de chemins ou de carrefours, nombreux ponts d'origine médiévale, puits, fontaines, fours à pain et granges-étables, sans oublier les vestiges gallo-romains, témoignent de l'activité et des savoir-faire des anciens habitants du plateau. Terre de randonnée par excellence, le Plateau de Millevaches offre une grande diversité d'itinéraires pédestres, VTT, cyclo et de circuits avec âne bâté ou attelé.
Les amateurs de grands espaces naturels peuvent profiter de ce lieu préservé où règnent le calme et la sérénité.

 

L’agriculture est une activité vieille comme le monde.
D’abord en tant que cueilleurs et chasseurs, puis comme cultivateurs et éleveurs, l’être humain a pourvu à ses besoins vitaux de boire et de manger.
Aujourd’hui, pour la première fois depuis l’existence de l’humain, une majorité de nos contemporains a perdu le rapport à la terre.
Il semblerait que ce contact avec la terre nous manque :

Pour nous nourrir

Nous pouvons certes trouver une nourriture abondante dans le commerce. Les acheminements mondiaux nous permettent une sécurité d’approvisionnement et une absence de pénurie.
Mais cette globalisation manque de transparence et nous sentons le besoin grandissant de savoir d’où vient notre nourriture, qui l’a cultivé et transformé et quels en sont les ingrédients.
Des scandales alimentaires, des outrages à l’environnement et des exploitations de paysans nous renforcent dans cette idée : nous voulons une alimentation saine pour notre corps, pour notre conscience et pour la préservation de la nature.

Pour nous équilibrer

Mettre la main dans la terre est une activité équilibrante. Dans la course habituelle de notre vie, avec le niveau de bruit ambiant et la vitesse du zapping, nous avons besoin de retrouver le rythme éternel, cadence long mais incontournable des jours, des saisons et de la météo.
La régularité de l’alternance que la civilisation humaine a souvent cherché à effacer, est comme un bercement qui nous fait trouver le repos mais aussi nous impulse un rythme naturel.
Sans doute, la perte du lien avec la Terre a précédé une perte de sens et d’orientation qui se manifeste souvent par une grande fragilité et frustration de l’être humain.
Savoir semer, cultiver, préparer, transformer et cuisiner soi-même les nécessités vitales de notre vie, nous donne un sens et une immense satisfaction.

Pour nous rassembler

Le travail de la terre a longtemps été une activité collective. Seule la productivité du machinisme a rendu l’agriculteur solitaire dans son champ.
Jusque-là, chaque main était nécessaire pour nourrir la famille et, sans dépeindre une image idéalisant de cette époque, cela a permis à chacun de trouver une place véritable et essentiel dans le groupe.
Le plaisir et la motivation de travailler en groupe prévient l’Individualisme et crée des liens entre les humains.

Un des grands enjeux pour aujourd’hui, c’est de nourrir le Monde en préservant la Terre. La préservation de l’équilibre fragile de l’environnement est la seule solution si nous voulons qu’elle nous nourrisse durablement.

Autonomie et pédagogie

Nous ne sommes pas autonomes en nourriture mais nous cherchons à l’être le plus possibles.
Ainsi, nous avons diversifié nos cultures pour un maximum de variétés et de périodes de récoltes.
Nous avons aussi adapté nos habitudes culinaires à la production de notre jardin. Certes, cela limite le choix et interdit les caprices, mais nous mangeons selon la saison et les récoltes.

Notre verger a une vocation pédagogique : il veut faire découvrir aux enfants les produits du jardin et les faire participer à la culture, la récolte et la préparation. Il veut sensibiliser les jeunes et leur faire prendre conscience des enjeux de l’agriculture aujourd’hui.

La première destination de nos produits est notre autoconsommation, notamment lors des camps et séjours à Raulhac. Il est proposé aux visiteurs de soigner, récolter, préparer et déguster la production de la ferme.
S’il y a un surplus de production, nous proposons des paniers de légumes à la vente.

Nos produits

Selon la saison et les stocks, nous avons les produits suivants :

• Légumes
• Fruits
• Œufs
• Herbes aromatiques et médicinales
• Infusions
• Sirops
• Confitures
• Coulis

Ces produits peuvent être acquis – selon leur disponibilité – au bénéfice de la Fondation de Raulhac.

Nos Produits

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Le responsable de la publication du site est le Fonds de Raulhac.

Le design graphique a été créé par Agnès Kauffmann.
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Droit applicable

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Vous pouvez soutenir les activités de Raulhac par votre don.

Le Fonds de dotation « Raulhac » est une œuvre d’intérêt général et à but non-lucratif, au même titre que les fondations.

Il est habilité à recevoir dons, donations et legs et à émettre des reçus fiscaux.
Il a également obtenu l’autorisation préfectorale à faire appel à la générosité du public.

Vos dons sont utilisés intégralement pour :

• soutenir des séjours d’enfants organisés par l’association Les Baladins
• distribuer des bourses pour des séjours d’enfants de familles défavorisées
• gérer, aménager et équiper le hameau de Raulhac

Déductibilité fiscale

Si vous êtes imposés sur le revenu, la loi prévoit une réduction fiscale de 66 % de votre don, dans la limite annuelle de 20 % de votre revenu. Un don de 100 € vous revient donc en réalité à 34 €, tandis que nous bénéficions en totalité de votre générosité (Art 200 du CGI).

Si vous êtes une entreprise, la réduction est de 60 %, dans la limite de 0,5 % de votre chiffre d’affaires. Un don de 100 € ne coutera en réalité que 40 € à votre entreprise (Art 238bis du CGI).

Comment nous soutenir

Pour nous soutenir, vous pouvez :

Envoyer un chèque libellé au « Fonds de Raulhac » à l’adresse :

Raulhac, 19160 Neuvic

Faire un virement sur le compte bancaire du Fonds de Raulhac

Crédit Coopératif Brive
Code Banque : 42559
Code Guichet : 10000
Numéro de Compte : 08014049161
Clé RIB : 08

IBAN : FR76 4255 9100 0008 0140 4916 108
BIC : CCOPFRPPXXX

Télécharger RIB

Vous pouvez également nous faire des dons en nature, biens mobiliers ou immobiliers, terrains, etc.
Aussi, nous sommes habilités à recevoir des donations et des legs.

Quel que soit votre don, nous vous confirmons la bonne réception de votre don et vous enverrons votre reçu fiscal.

Comment nous trouver ?

Nous sommes situés :

• entre Lyon et Bordeaux pour les ignorants de la géographie,
• entre Brive et Clermont-Ferrand pour les amateurs,
• à Neuvic près d’Ussel pour les connaisseurs.

L'adresse exacte est :

Raulhac
19160 Neuvic

Ou encore plus exactement :

Longitude : 02° 14’ 39,7’’ Est
Latitude : 45° 24’ 24,8’’ Nord

Surtout, ne confondez pas notre hameau Raulhac avec la ville de Raulhac dans le Cantal ! Vous ne seriez pas le premier à vous tromper ! Et vous serez loin d’être arrivés !
Nous sommes bien situés en Corrèze.

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Venir en voiture

Quelle que soit votre provenance, il faut prendre l’autoroute A 89 entre Brive et Clermont-Ferrand jusqu’à la sortie 23 (Meymac, Ussel, Neuvic). Vous serez alors à un bon quart d’heure de l’arrivée.

Il y a alors deux possibilités :
Soit vous avez un GPS qui connaît Raulhac : vous le suivez à travers St. Angel sur des routes toujours plus petites. N’ayez pas peur, le GPS vous guidera devant la maison et vous vous garez sur la gauche.

Soit vous n’avez pas de GPS ou pas confiance : vous allez à Neuvic, puis une fois dans le village vous suivez l’indication « Palisse ». Vous serez amenés à tourner à droite avant un espace d’exposition de machines agricoles, toujours en direction Palisse. Sur cette route, après la sortie de Neuvic, vous ferez 4 km et lorsque vous arriverez à un embranchement, vous tournerez à droite pour suivre Raulhac puis, après une forêt, à droite encore toujours direction Raulhac. Après quelques centaines de mètres vous êtes arrivés et vous vous garez sur la gauche.
Bienvenue au bout du monde, mais au centre de la France !

Attention, si vous choisissez un autre trajet, il peut y avoir des surprises sur le temps de trajet. Passer par le Cantal est une belle sortie, mais partez la veille...
Consultez les sites spécialisés comme www.viamichelin.fr ou www.mappy.com.

Si vous êtes perdus, téléphonez au 07 87 06 42 65.

Télécharger cette description du chemin à imprimer

 

Venir en train

Il y a 3 gares proches où nous pouvons venir vous chercher : Meymac, Ussel ou Egletons, toutes les 3 situées en Corrèze et à égale distance de Raulhac.
Si vous arrivez par Limoges, réservez plutôt jusqu’à Meymac.
Si vous arrivez par Clermont-Ferrand, réservez plutôt jusqu’à Ussel
Si vous arrivez par Brive, réservez plutôt jusqu’à Egletons.
Prenez contact avec nous avant de réserver vos billets afin de coordonner les horaires d’arrivée.

Venir en covoiturage ?

Il est possible de venir en covoiturage. Consultez des sites spécialisés comme www.blablacar.fr.

 

Se loger dans les environs

Si vous souhaitez vous loger dans les environs de Raulhac, vous trouverez de multiples possibilités sur le site Internet de l’Office de Tourisme de la haute Dordogne : http://www.haute-dordogne.com ou du CPIE de Neuvic : http://www.cpiecorreze.com.

A voir aux alentours, ou en repartant

Si vous avez un peu de temps, attardez-vous quelques jours dans notre belle région. En venant ou en repartant chez vous, visitez les « incontournables » de la Corrèze. Consultez notre page « Découvrir la région ».

 

Découvrir la région

Gérard Strumpler, directeur de centre de vacances.
Après une première profession dans l’électronique, Gérard change de voie en étudiant la théologie. Il termine les études à Montpellier et vit son ministère pastoral à Périgueux, Castres et à Brive.
Il organise aujourd’hui l’accueil à Raulhac.

Gabrielle Strumpler, mère de famille et agricultrice.
Opticienne-lunetière au départ, Gabrielle poursuit sa formation dans l’enseignement et la catéchèse et s’engage dans de nombreuses activités bénévoles. Elle est aujourd’hui responsable des Vergers de Raulhac.

Ensemble, nous avons trois enfants : Anna, Albert, Audric

 

Petit historique

Depuis 1993, nous sommes actifs dans l’Eglise Réformée de France, devenue aujourd’hui l’Eglise Protestante Unie.
Très vite, nous commençons à organiser des week-ends et séjours pour jeunes.
C’est de là qu’est né, en 2002, le projet de créer un lieu d’accueil pour enfants et jeunes.
De 2002 à 2010, nous recherchons l’endroit adapté aux besoins, d’abord dans le Tarn, puis en Corrèze.
En décembre 2010, nous achetons la vieille ferme de Raulhac.
En 2011, nous menons les études et démarches administratives pour l’aménagement du hameau.
En 2012, aménagement du camping avec la construction d’un bloc sanitaire et une cuisine d’été. Création d’un assainissement par filtres plantés.
En 2013, plantation et aménagement du verger pédagogique. Création d’un étang.
En 2014, construction des ateliers, projet photovoltaïque, création du pavillon en saules vivants.
En 2016, construction d'un observatoire astronomique.

Depuis 2012, de nombreux camps, mini-camps, week-ends et séjours de jeunes ont lieu à Raulhac.

Les structures

Le Fonds de Raulhac est une œuvre d’intérêt général et à but non-lucratif, au même titre que les associations et les fondations. Il est habilité à recevoir dons, donations et legs et à émettre des reçus fiscaux.
La Fondation gère les projets, activités et aménagements du hameau.
Elle soutient des actions non-lucratives, des associations et – dans certains cas – des familles nécessiteuses. Elle peut financer certains équipements et mobiliers spécifique pour l’accueil des enfants.
Elle vit exclusivement de dons, donations et legs, destinés à financer l’objet social et à constituer le fonds de dotation, investis majoritairement dans les parts sociales de la propriété.
Dans un souci de pérennisation du hameau de Raulhac, la Fondation a vocation à en devenir le propriétaire.
(Siret 804 986 149 00016)

 

Télécharger les statuts du Fonds de Raulhac

Télécharger la publication dans le Journal Officiel du 27 septembre 2014

Télécharger l’autorisation préfectorale de faire appel à la générosité publique

 

Par nécessité fiscale et administrative, deux autres entités juridiques gèrent le hameau :

La SAS Solinat est propriétaire des terres et bâtiments et finance les investissements et travaux. Elle gère également l’installation photovoltaïque et la partie économique de l’accueil du publique.
Tout bénéfice est intégralement reversé à la Fondation de Raulhac.

Les Vergers de Raulhac gèrent l’activité agricole du hameau.
Tout bénéfice est intégralement reversé à la Fondation de Raulhac.

Raulhac, c'est aussi une ferme écologique. Conscients de la dégradation de la création mais confiants en l'avenir, nous souhaitons cultiver la terre avec respect et préserver l'équilibre fragile de la création.

La Terre

La Terre est un homonyme. Elle a deux significations :

• La Terre comme globe, l’écosystème planétaire, l’espace où cohabitent les humains, les animaux et les végétaux.
• C’est aussi la terre comme matière sous nos pieds, où s’enracinent les végétaux ; le matériau cultivable où vit tout un écosystème microscopique et complexe.

Les deux Terres ont besoin de nos soins : c’est dans l’harmonie et l’équilibre qu’elles peuvent guérir, s’épanouir et prendre toute leur valeur.
Les deux Terres ont besoin d’être valorisées, protégées et gardées.
Les deux Terres doivent être jardinées.

Devant l’ampleur de la tâche, nous avons choisi de faire notre petit part, de ne rester ni passifs ni pétrifiés, mais d’assumer notre responsabilité et de contribuer à préserver l’équilibre fragile de la création.

Nous voulons être une Voie plutôt qu’une Voix : mettre la main à la pâte (dans la terre) plutôt que crier au changement.
Certes, c’est une goutte, mais dans chaque goutte, il y a un océan.

Trois domaines guident notre action :

• Expérimenter la création
• Cultiver la terre
• Soigner l’homme

Pendant les camps de l’été, les jeunes et animateurs sont logés sous toile tandis que les chambres sont réservées aux adultes cuistots, directeurs et intendants.

D’abord, c’est beaucoup plus intéressant et dépaysant. Vous dormez dans une pièce bien fermée et isolée toute l’année et cela vous empêche de sentir la brise et la fraicheur qui tombe, d’entendre l’oiseau qui chante et la vache qui broute, de vous laisser réveiller le matin par un rayon de soleil.
Pendant les vacances, changez d’air et goûtez la proximité de la nature.

Ensuite, c’est aussi une question de coût et de réglementation. Construire un hébergement de nuit et le maintenir aux normes qui changent constamment est une entreprise très coûteuse qui rendrait le prix des camps bien plus chers. Or, nous cherchons justement à proposer des camps au meilleur prix et au plus proche de la nature.
L’hébergement sous tentes s’impose alors.

 

« On protège ce que l’on aime.»
« On aime ce que l’on connait.»
« On connaît ce que l’on expérimente. »

Partant de ce constat, nous voulons expérimenter la création.
La découverte de la beauté de la nature, la culture de la terre, l’étude de l’environnement, les éclairages pédagogiques et la création artistique sont des moyens d’identification à l’écosystème de la Terre.
L’homme qui se reconnait comme une part de l’ensemble, va aussi le faire sien. L’homme qui reconnait sa place dans la création, va aussi s’y impliquer de manière responsable.
L’homme qui s’identifie à la nature, va aussi contribuer à l’équilibre de l’ensemble.

Nous devons le reconnaitre : notre terre est bien malade, aujourd’hui. Mais « Veiller un malade », c’est rester la nuit à son chevet.
Veiller la Terre, c’est :

• Ne pas abandonner la Terre, comme un bien jetable.
• Prendre soin de la Terre, sans se prendre pour Dieu.
• Garder confiance en l’avenir de la Terre et en son Créateur.
• Cultiver et préserver la Terre.